CORPUS /
Architecture
& sonorités
DU 4 DECEMBRE 2009 AU 27 JANVIER 2010
PAU - BORDEAUX - DIVERS LIEUX EN AQUITAINE
Monoquini est partenaire de CORPUS / ARCHITECTURE & SONORITES, un événement proposé par le collectif Art of Failure, accueilli en résidence par l'OARA et présenté dans le cadre de la 9ème édition du festival accès(s) cultures électroniques. Le projet multimédia CORPUS propose une intervention sonore sur 4 sites aquitains choisis pour leurs spécificités architecturales. Chaque intervention est l'occasion de participer à une expérience sonore unique de mise en vibration d'espaces architecturaux. En parallèle, une série de rencontres avec des artistes évoluant aux intersections entre le son et l'architecture, permettront de percevoir et de vivre les enjeux actuels de ces croisements.
ARCHITECTURE & SONORITES est un cycle de rencontres aux intersections entre art sonore et architecture, sous les angles pratique, théorique et historique. Ces soirées débutent par une conférence d'un artiste à l'OARA et se poursuivent par la présentation d'un projet sous forme d'installation, de concert ou d'exposition.
L'intégralité du programme :http://corpus.artoffailure.org/
JEUDI 10 DECEMBRE 2009
ACHIM WOLLSCHEID
conférence /
co-organisée par jeudis multimédias et le Goethe Institut
18H30 > MOLIÈRE-SCÈNE D'AQUITAINE, 33 RUE DU TEMPLE, BORDEAUX
> entrée libre
installation /
De 20H30 A 0H00 > MONOQUINI, 85-87 RUE DE MARMANDE, BORDEAUX
> entrée libre / petite collation offerte
Achim Wollscheid est un artiste multimédia dont le travail durant les 20 dernières années a été à l'avant garde de la musique expérimentale. Vivant et travaillant à Francfort, il est un des membres fondateur de Selektion, une association de production et de distribution, pensée comme un système d'information alternatif aux médias institutionnels. Son livre, The terrorized term, a été publié par Selektion en 1999.
Il a réalisé et présenté des projets d'installations dans le monde entier. Son travail sonore l'a conduit a s'intéresser aux relations entre son, lumières et espace architectural qu'il traduit dans des projets électroniques et interactifs dans l'espace public.
Ouvrant le local de l'association Monoquini à l'activité de la rue et de ses sons, traités en temps réel et rediffusés via un dispositif de huit petites enceintes acoustiques posées au sol, Achim Wollscheid a conçu une installation éphémère impliquant les caractéristiques du lieu et les déplacements des visiteurs, jouant sur l'intensité des sources lumineuses.
Quelques vues de l'installation (Photos © Matthieu Delcourt) :
http://www.selektion.com/members/wollscheid/default.htm
VENDREDI 11 DECEMBRE 2009
PYRAMIDE ET AMPHITHÉÂTRE DE L'ENSAPbx - BORDEAUX /
installation sonore
& projections de films /
image extraite de Pavillon noir de Pierre Coulibeuf
19H A 21H | ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D'ARCHITECTURE ET DE PAYSAGE DE BORDEAUX, DOMAINE DE RABA, TALENCE
> entrée libre
Le temps d'une soirée, Corpus investit la pyramide des étudiants en architecture et en paysage de Bordeaux. Cette structure de verre, de métal et de bois, marquant l'espace de rencontre de l'école, est animée par un dispositif sonore mettant en vibration l'ensemble des éléments constituant l'édifice.
En parallèle à cette installation, l'association Monoquini propose dans l'amphithéâtre de l'école une sélection de films d'artistes en lien avec l'architecture, où personnages/performers communiquent de façon singulière avec leur environnement, les objets et éléments en présence, dotés d'une acoustique propre.
Corpus filmique :
CARAVANE
Bertran Berrenger
(France, 2000, vidéo, couleur, 5’25)
Distribution : Light Cone
Voici une partition autant visuelle que sonore pour habitacle et mobilier de caravane interprétée par deux esprits frappeurs citant Duke Ellington à la manière d'Ennio Morricone... : le duo d'artistes Rouennais Fabrice Bertran et Jean-Paul Berrenger, qui se livrent depuis une dizaine d'années à de courtes et cocasses actions filmées, consistant entre autres à amplifier les sons en lien avec les objets du quotidien et leur environnement.
ENTROPIE
Jérôme Thomas
(France, 2002, vidéo, n&b, 10')
Conception : Frédéric Dryja, Jérôme Thomas.
Production : Le Fresnoy/Studio national des arts contemporains. Participation : CG Meurthe et Moselle, Ville de Nancy, musée La Piscine/Roubaix.
Diffusion : CNC/images de la culture
Une jeune femme est réveillée en plein rêve par un robinet qui fuit. Lorsqu’elle se lève pour le fermer, les objets qui l’entourent se mettent à vibrer de manière surnaturelle. Elle cherche à comprendre, mais la voilà à nouveau transportée dans un rêve. Le film met en scène la danseuse et chorégraphe Emmanuelle Huynh dans une atmosphère insolite où tout semble soumis à la loi de l'entropie.
PAVILLON NOIR
Pierre Coulibeuf
(France, 2006 , 35mm transféré en vidéo, couleur, 23')
Production : Regards productions, Fine Arts Unternehmen/Suisse, Cityzen Télévision, Images Plus. Participation : CNC, ministère de la Culture et de la Communication (DAPA), ministère des Affaires étrangères, Procirep, Angoa, Centre Pompidou, CPA Aix-en-Provence, CR Provence-Alpes-Côted'Azur.
Diffusion : CNC/images de la culture
Point de départ du film de Pierre Coulibeuf : un bâtiment, objet radical de béton noir ajouré, conçu par Rudy Ricciotti pour le Ballet Preljocaj, 19e centre chorégraphique national, inauguré en 2006 à Aix-en-Provence. Sept danseurs nous font découvrir ses espaces à travers une création inédite. Actions chorégraphiques et situations parodiques mènent le jeu en croisant différents langages et plusieurs thèmes : l’espace, le temps, le mouvement.
Du réel à la fiction, reliant architecture, danse et cinéma, Pierre Coulibeuf ne cesse de confronter images et concepts. Ce film, qui mêle humour et rigueur formelle, brasse de multiples codes. Il y a du burlesque, une satire du monde du travail et une méditation sur le corps et ses possibilités. Cadrages et mouvements, lignes, angles et brisures façonnent un labyrinthe fictionnel qui reconstruit les plans de l’architecte, la configuration spatiale du Pavillon noir. Tel un météorite dans la ville, l’édifice conçu par l'architecte en pensant au chorégraphe fait l’objet d’une visite peu ordinaire. L’énergie, les forces, le vide et le corps sont les thèmes explorés dans cette création spéciale composée de scènes et de tableaux chorégraphiés dans les différents espaces du bâtiment. Inspiré par sa forme proche du constructivisme, Pierre Coulibeuf a recours à la fiction pour mettre la réalité à l’épreuve.
(Irène Filiberti)
SOMEWHERE IN BETWEEN
Pierre Coulibeuf
(France, 2004 , 35mm transféré en vidéo, couleur, 67')
Production : Regards productions, Halolalune production. Participation : CNC, ministère des Affaires étrangères, TV5, RBB/Arte, Mezzo, TV10 Angers, RTBF, SF DRS, SVT, NRK, YLE, Media.
Diffusion : CNC/images de la culture
Meg Stuart, chorégraphe américaine dont la compagnie Damaged Goods est installée en Belgique, élabore ici une création originale "à partir d'expériences de la vie réelle, en observant les gens dans la rue, notamment les marginaux," comme elle le précise elle-même. Le travail cinématographique de Pierre Coulibeuf (tourné en 35 mm) suscite mouvements et attitudes à travers différentes scènes (parking, appartement, extérieurs) au climat étrange.
"Quelque part dans l’entre deux" est un espace de rencontre entre le cinéma et la danse. Meg Stuart inspire à Pierre Coulibeuf un récit filmique discontinu, comme une projection mentale. Le quotidien est la source de son travail chorégraphique. Son regard s'attache aux comportements, aux gestes de la vie de tous les jours, en privilégiant certains motifs : la solitude, la relation aux autres, les états du corps ; les gestes se décalent, se détachent, comme s’ils naissaient de cette appréhension. Pierre Coulibeuf s’intéresse au portrait, cadre visages et corps dans les différentes architectures où les protagonistes, à la fois danseurs et acteurs, évoluent. Murs de béton brut, palissades, coursives, entassement de réfrigérateurs... il fait apparaître la lisière qui sépare et réunit les choses. La porosité de la frontière entre les deux langages crée un espace autre, où l’art recompose la réalité.
(Irène Filiberti)
Durée de la séance : 1H45
JEUDI 17 DECEMBRE 2009
JEAN PHILIPPE ROUX
Vue panoramique d'une partie de l'installation au Monoquini. Photo : JP Roux.
conférence /
18H30 > MOLIÈRE-SCÈNE D'AQUITAINE, 33 RUE DU TEMPLE, BORDEAUX
> entrée libre
installation /
De 20H30 à 0H00 > MONOQUINI, 85-87 RUE DE MARMANDE, BORDEAUX
> entrée libre / petite collation offerte
Constatant la complexité et la spécialisation croissantes du travail humain, Jean-Philippe F. Roux fonde son activité sur une pratique a-centrée de musicien, plasticien, webmaster ou performer. Qu'il travaille seul, en collaboration ou en collectif d'artistes, il met en œuvre des dispositifs de tension entre figuration et abstraction, geste d'auteur et appropriation de formes existantes.
Pour l'espace de Monoquini, Jean-Philippe F. Roux propose S&Yon, un son pulsé invariant qu'il utilise depuis 1997 comme outil d'arpentage et d'interprétation de l'espace d'exposition.
Il s'agit d'un environnement sonore et lumineux pour six enceintes acoustiques et huit poursuites de théâtre, horloge subjective où le présent est suspendu dans l'attente d'un spectacle.
http://jeanphilipperoux.com
http://purepresence.eu
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CORPUS est un projet accueilli en résidence par l’OARA et présenté dans le cadre de la 9ème édition du festival accès(s) cultures électroniques. La programmation proposée par Monoquini est réalisée en partenariat avec l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, A Suivre...Lieu d'art, avec le concours technique des beaux arts de Bordeaux et de l'IDDAC (Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel de la Gironde) - Organisme partenaire du Conseil Général de la Gironde. Merci en particulier à Catherine Gilloire et Jeanne Quéheillard.
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