VENDREDI 7 JUIN 2024
Cinéma Utopia
5 Place Camille Jullian, Bordeaux

Tarifs : 10€ pour les deux séances, 8€ pour un seul film (ou Ticket abonnement Utopia)

CARTE BLANCHE AU

DEUX SÉANCES EN PRÉSENCE DE YOANN GIBERT
CO-FONDATEUR ET CO-PROGRAMMATEUR DU FESTIVAL DU FILM FANTASTIQUE DE TOULOUSE

https://grindhouseparadise.fr/

— S’il faut résumer en quelques mots la motivation à l’origine du festival Grindhouse Paradise, cela donne : proposer à Toulouse, dans les conditions idéales d’une salle de cinéma, un rendez-vous pour se sustenter des plus fraîches digressions du cinéma de genre.

Portée par cette humble intention, l’équipe du Grindhouse Paradise dresse donc chaque année au mois d’avril un panorama non-exhaustif, mais néanmoins festif, de longs-métrages inédits ou en avant-première dont l’âme est ancrée dans le fantastique, la science-fiction, l’horreur, le thriller et toutes autres catégories plus ou moins cinégéniques qui ne s’embarrassent pas toujours de la bienséance.

La programmation vise donc à surprendre les spectateur·ices avec des films atypiques et décalés, voire irrévérencieux, qui ont parfois du mal à se frayer un chemin jusqu’aux salles obscures. Mais aussi, et surtout, qui proposent de s’éloigner des routes balisées empruntées bien trop souvent par les productions ordinaires du 7ème Art.

Persuadés de l’approche sincèrement populaire du cinéma de genre, et amoureux de films trop longtemps ignorés, le Grindhouse Paradise met également à l’honneur les grands noms du cinéma fantastique en dédiant une séance à la (re)découverte d’une œuvre qui a marqué son époque. Et parce qu’il faut bien le reconnaitre, un festival ne serait pas un festival sans un bon film culte !

Cette note d’intention ayant moult points communs avec celle de Lune Noire, c’est avec un enthousiasme aussi débordant que les hectolitres d’hémoglobine d’une série Z que la team Grindhouse Paradise a répondu présente lorsqu’elle s’est vue proposé de venir squatter l’écran d’un de ses rendez-vous mensuels.

Et quoi de mieux qu’un bon vieux double bill pour investir comme il se doit l’écran de l’Utopia de Bordeaux ? Rien, on en convient. Alors nous voici devant vous ce soir pour vous servir une double dose de cinéma de genre : un thriller post-apo sud-coréen où les répliques sismiques ne sont pas ce que doivent le plus craindre les survivants ; et une série B argentine qui redonne un peu de fraicheur au film de possession démoniaque.

Bonne séance à toutes et à tous.
La team Grindhouse Paradise

— 20H
CONCRETE UTOPIA
(KONKEURITEU YUTOPIA)

Un film de Tae-hwa Eom
Corée du Sud / 2023 / couleur / 2h10 / VOSTFR

Scénario de Tae-hwa Eom, Lee Shin-ji et Kim Soong-nyung
Avec Park Seo-joon, Lee Byung-hun, Park Bo-young, Kim Sun-young

Séoul n’est plus. Ravagée par un tremblement de terre à l’ampleur dantesque, la capitale sud-coréenne est désormais un immense champ de ruines à ciel ouvert. Mais au milieu des décombres se dresse un immeuble, miraculeusement épargné par la catastrophe. Alors que les habitant·es tentent de poser les bases d’une nouvelle société, les survivant·es affluent chaque jour un peu plus… au risque de menacer le fragile équilibre de ce dernier abri sur Terre.

Le cinéma coréen produit depuis des décennies des missiles cinématographiques qui viennent exploser sur les écrans français pour notre plus grand plaisir. Et Concrete Utopia nous rappelle de manière spectaculaire que la source est loin de se tarir. Blockbuster post-apocalyptique renversant, thriller dystopique glaçant, drame social au discours cinglant… Tae-hwa Eom nous propose un magistral mélange des genres dans lequel s’entrechoquent l’impitoyable férocité de la série Walking Dead et l’acuité du Snowpiercer de Bong Joon-ho. Concrete Utopia serait-il un des meilleurs films catastrophe de ces dernières années ?

— Yoann Gibert

— 22H30
WHEN EVIL LURKS
(CUANDO ACECHA LA MALDAD)

Écrit et réalisé par Demián Rugna
Argentine / 2023 / couleur / 1h39 / VOSTFR

Avec Ezequiel Rodríguez, Demián Salomón, Silvina Sabater, Virginia Garofalo…

Pedro et Jimmy découvrent le corps atrocement mutilé d’un homme dans les bois. Les effets retrouvés sur le cadavre les conduisent à une famille marginale dont le fils aîné est sur le point de donner naissance à un démon… Face à l’inaction des autorités, les deux frères se débarrassent du corps quelques centaines de kilomètres plus loin. N’ayant pas respecté les rites d’un exorcisme en bonne et due forme, ils libèrent un mal qui va corrompre les membres de leur communauté.

Pendant que nos poches sont pillées à coup de remakes aussi bon que des yaourts au poivre, un film argentin indépendant braconne en catimini sur les terres depuis trop longtemps en jachère du film de possession. Film indé qui fait d’ailleurs, grâce au talent et à la vision de son réalisateur/scénariste, une belle tournée des festivals. Il faut reconnaitre que WHEN EVIL LURKS a tous les atouts pour faire souffler un vent de fraicheur sur les plaines du Midnight Movie craspec. Les deux raisons principales : un scénario malin qui se paye le luxe de remanier les codes du genre de manière fort ludique, ainsi que d‘audacieuses séquences de terreur. Cette année l’horreur vient d’Amérique du Sud. Et de nos amis les animaux.

— Yoann Gibert

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Un événement proposé par l'association Monoquini en partenariat avec Grindhouse Paradise et le Cinéma Utopia, avec le concours de The Jokers et E.S.C.
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